Pour participer à l'instauration de la paix entre Israël et les palestiniens, Washington doit cesser pour le moment, de redessiner des mappes et commencer à s'occuper du financement. Il faut qu'elle mette fin aux activités des malfaiteurs externes qui attisent le feu de ce conflit en soutenant des groupes de palestiniens radicaux et violents, comme le Hamas.
Le Qatar passe en tête. Le Qatar fournit au Hamas plusieurs sortes d'aide, allant du soutien financier à la couverture politique et au siège social à Doha.
http://www.timesofisrael.com/us-blocked-qatari-funds-intended-for-hamas-employees/
De même pour la Turquie qui doit être prise en compte pour son continuel afflux de matériaux et son support politique au Hamas, aussi bien que l'abri octroyé à l'une des figures opérantes du groupe terroriste.
Plus important encore est l'Iran qui doit rendre des comptes pour sa contrebande d'armes, son entrainement et son endoctrinement islamique et financement du terrorisme. Les grands profiteurs sont le Hamas, le jihad islamique palestinien, ainsi que le Hezbollah au Liban.
De là, Washington doit forger un gouvernement unifié palestinien – Un qui exclue la présence de groupes violents – avec une transparence des finances au peuple. Depuis toujours, l'Autorité Palestinienne s'embourbe dans la corruption. Une aide financière internationale de milliards de dollars a été dilapidée au fil des ans dont les leaders palestiniens en ont largement profité. La colère contre la corruption a mené à la victoire du Hamas aux élections en 2006. Cela ne doit plus se reproduire.
Gaza va recevoir des milliards de dollars d'aide internationale pour sa reconstruction après la guerre. Cette aide doit être contrôlée soigneusement, afin de garantir que les fonds ne soient pas déviés – comme fut le cas en ces récentes années – pour acquérir des missiles, construire des tunnels, préparer des commandos pour le prochain cycle de conflit.
Contrôler les finances peut résonner comme la voie diplomatique optimale pour une réussite, mais il est capital de créer un environnement favorable à la paix. Cela aidera les palestiniens à édifier une vision tournée vers l'avenir de leur état, tout en allégeant en parallèle, les vieux soucis sécuritaires israéliens.
Alors ensuite, il serait plus aisé de pousser les deux parties à s'asseoir pour négocier une mappe géographique, longtemps dominée par les faiseurs de paix américains au Moyen-Orient.